Habibi Sudaka. De Sidi Wacho.

juin 19, 2024

Sidi Wacho, c’est vraiment un groupe star à la maison. De 6 ans à 50 ans. Alors un nouvel album, c’est toujours une bonne nouvelle, surtout qu’il est vraiment bien. On y retrouve les ingrédients qui font qu’on aime : des rythmiques de cumbia, avec des influences variées, des textes politiques et révolutionnaires, pleins de joie et de colère, des cuivres pleins d’énergie, et du mélange pimenté dans tous les sens. Sidi Wacho, pour moi, c’est avant tout de l’énergie, et là il y en a, il y a de quoi repartir d’un pas bondissant pour lever le poing. Et, oui, ils arrivent à se renouveler. Enfin, il y a un format de base qu’on retrouve, et tant mieux, que ce soit musical ou politique, mais il y a une bonne moitié des morceaux qui dévient, qui se mélangent avec d’autres styles, d’autres voix, d’autres couleurs. Du flamenco pour commencer, et ça marche vraiment bien. Des percussions et mélodies du maghreb, ce qui sans être pleinement nouveau réussit à renouveler quand même. De la cumbia, comme d’habitude mais autrement. Et du métal, ce qui, oui, m’a fait particulièrement plaisir. Et qui marche à fond, parce que c’est dosé de manière fine et que ça ne prend pas toute la place (comme quoi, le mélange, c’est une vraie compétence et ça vaut le coup de le travailler (Vous pouvez écouter la chanson Outrage en premier, je suis vraiment fan (et je suis pas le seul, il se trouve, ça se scande bien dès six ans))). Vraiment un nouvel album que j’ai déjà pas mal écouté, et qui comme la majorité des précédents me sert de vitamine et de moteur pour les moments où j’ai besoin de réactiver ce mélange précieux de joie et de colère qui pétillent. Non, vraiment, ça fait partie de mes groupes de référence des dernières années, et c’est pas fini.

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