True Blood, Saison 5.

Je ne vais pas vous mentir, ça ne va pas exactement en s’améliorant, cette histoire. On peut même dire que ça prend l’eau de toutes parts, et cette saison, qui aurait du être la dernière (sauf que non, ça marche donc ils prolongent) n’a pas grand chose pour elle. A mon goût, il n’y a qu’une trame qui surnage encore vaguement, c’est celle de la politique des vampires. Et encore, je dis ça, quand vous aurez vu Lilith en mauvais effets spéciaux sanguinolents, vous verrez à quel point on est tombé bas. Mais bon, au moins, il y a quelques personnages rigolos et on va vaguement quelque part. Ce qui n’est globalement pas le cas des autres trames, qui vasouillent et ne vont globalement nulle part. En particulier Sookie, qui tourne en rond, et dont on nous fait saliver de grandes révélations de grand-pères et de pactes avec des vampires pour, au final, reporter ça à la saison prochaine. Pour le même prix, on ne peut pas non plus dire que les métaphores politico-sociales vaguement présentes précédemment soient encore présentes, ou même pertinentes. Pour résumer, en regardant cette saison, on se disait qu’il était dommage qu’ils n’aient pas confié la réalisation aux gars qui ont fait le générique, parce que c’est encore le seul passage vraiment efficace et convaincant de la série. Après, si vous avez suivi tout le reste, vous pouvez regarder, mais à mon sens, si vous regardez juste le dernier épisode, vous aurez largement pris la mesure du machin.