The Aeronaut’s windlass, de Jim Butcher

novembre 14, 2016

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Jim Butcher fait une nouvelle infidélité à Dresden en se lançant dans une nouvelle série de Steampunk. Et, autant j’ai pris plaisir à lire ce roman, autant j’aurais largement préféré qu’il écrive son Dresden Files annuel, parce que tout de même, ça commence à durer. Mais bon, parlons plutôt de The Aeronaut’s windlass. Pour être bref, c’est du steampunk, du vrai, avec tous les clichés et les passages attendus, avec donc tout ce que ça peut avoir de drôle et de coloré, mais aussi avec tout ce que ça a, justement, de cliché et de répétitif. Alors, certes, c’est un monde post-apocalyptique, avec visiblement quelques idées derrière sur les dessous de l’apocalypse et les enjeux cosmiques qu’on commence seulement à effleurer dans ce premier tome et qui feront, certainement, le coeur de la suite, mais ça ne suffit pas vraiment à en faire quelque chose de très original. Certes, j’ai confiance en Butcher pour que ce ne soit pas au final complètement bateau, mais n’empêche, ça ne s’annonce quand même pas révolutionnaire, en tout cas pour ce qu’on en perçoit dans ce premier tome. Et pour le reste, c’est assez classique, avec des bonnes manières victoriennes, des oppositions de classe, des vaisseaux volants, des capitaines pas tout à fait pirates parce qu’ils ont bon fond mais quand même un peu anti-establishment, des mystiques de l’ether à moitié fou, et des chats qui parlent. Oui, oui, des chats qui parlent, ce qui n’est pas si anecdotique dans le récit d’ailleurs. Donc c’est amusant, et Butcher écrit toujours bien, avec des personnages colorés et beaucoup de rythme, mais ça reste du steampunk assez classique. Si vous aimez le steampunk, vous pouvez donc y aller les yeux fermés, et si ce n’est pas le cas, je ne suis pas sur que ça suffise à vous convaincre. Personnellement, j’en sors amusé et distrait mais quand même assez mitigé.

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